LE CONSEIL DE L'ORDRE

 

LE CONSEIL DE L’ORDRE 

 

 

 

Le premier procès-verbal connu d’une réunion de l’Ordre de Paris date précisément de 1661. La séance est présidée par le bâtonnier.

Autour du bâtonnier se tiennent les anciens bâtonniers et les « députés des bancs ». Il était en effet d’usage, avant la Révolution, de regrouper les avocats autour des bancs disposés à la base des différents piliers de la « Grand’ Salle » du Palais de Justice de Paris, appelée aujourd’hui « Salle des Pas-perdus ».

Les avocats, rassemblés par piliers, ou « colonnes », désignaient leurs députés pour assister aux « conférences de discipline », autrement dit aux réunions organisées par le bâtonnier pour traiter des problèmes professionnels intéressant l’ensemble du barreau.

Cette organisation professionnelle, supprimée avec la profession d’avocat en 1790, est rétablie vingt ans plus tard, huit après le retour des avocats au Palais. Le barreau de Paris obtient d’être à nouveau organisé en « Ordre », avec un bâtonnier et les députés des colonnes, qui forment tous ensemble un « Conseil de discipline ». Dès les années 1820, l’expression « Conseil de l’Ordre » est consacrée par l’usage.

Le Conseil de l’Ordre est toujours l’assemblée dirigeante du barreau. Mais au lieu des 300 membres que comptait le barreau de Paris en 1810, c’est aujourd’hui près de 31 000 avocats dont les 42 élus du Conseil de l’Ordre de Paris ont la responsabilité.

Le Conseil est compétent en matière administrative, financière, déontologique et disciplinaire. Indépendamment d’assurer la bonne gestion de la vie du barreau, il représente celui-ci et défend plus généralement les prérogatives de la profession auprès des pouvoirs publics et devant la société.

Le Conseil de l'Ordre défend l'accès au droit et à la justice de tous les citoyens et lui assure les prérogatives des droits de la défense.